Intro : définition
Depuis quelques années, la psychologie positive connaît un succès important et conquiert les individus en soif d’approfondir leurs techniques de développement personnel. Mais souvent elle reste très vague dans la définition que chacun en donne, et devient une sorte de fourre-tout dont l’attrait essentiel repose sur le simple intitulé de « psychologie positive ».
Il semble important de donner des éclairages pour aborder cette discipline et ainsi comprendre comment mieux se l’approprier.
Tout d’abord cette discipline de psychologie positive est très récente. Elle a été instaurée officiellement en 1998 par M. Seligman lors du congrès annuel de l’American Psychological Association, que l’on repère communément avec le sigle APA. Cette association est une instance reconnue dans le domaine de la psychologie puisqu’elle représente la principale organisation scientifique et professionnelle située aux États-Unis, avec plus de 120 000 chercheurs, éducateurs, cliniciens, consultants et étudiants qui en constituent les membres.
Martin Seligman, psychologue clinicien à la base, a voulu s’intéresser à un autre pan du psychisme humain. Certes il avait appris à comprendre et à soulager les maladies mentales, mais il voulait aussi améliorer significativement la qualité de vie de toute personne, qu’elle souffre ou non de pathologie mentale. La psychologie positive s’adresse donc à Monsieur-Tout-Le-Monde. Elle apporte de nouveaux outils à toute personne qui recherche à vivre ses expériences avec plus de joie, de bonheur et d’optimisme.
Le désir d’un épanouissement personnel
En choisissant de se focaliser davantage sur les forces et talents innés de chacun, la psychologie positive modifie radicalement son angle d’approche vis-à-vis de la clinique « traditionnelle ». L’objectif du praticien reste le même : offrir le meilleur à son client. Donner à ce dernier les outils les plus adaptés et personnalisés pour se sentir mieux, dès lors qu’il franchit le seuil du cabinet du thérapeute ou l’entrée de la clinique qui va l’accompagner face à la maladie.
Les personnes malades veulent se sentir mieux, éprouver plus de joie, de bien-être, s’accepter, s’aimer enfin un peu plus.
A côté, il reste ceux qui ont pu se sentir « oubliés » par les thérapeutes. Ceux qui ne souffrent pas de maladie mentales, mais qui souffrent néanmoins dans leur quotidien, que ce soit au travail, en famille, dans son couple, avec ses enfants, etc… Ceux-là aimeraient avoir plus confiance en eux (et en l’autre, ça va souvent de paire), ceux-ci se jugeant « asociaux » (bien plus par manque d’habiletés sociales que par une réelle incapacité à créer du lien). Il y a ceux aussi qui se sentent perdus sans pouvoir vraiment en reconnaître la cause, et qui aimeraient bien un peu de guidance pour les aider à avancer dans le sens le plus positif pour leur avenir.
La psychologie positive est née dans le but de répondre à ces personnes qui demande à ce que la recherche en psychologie leur permette de rendre leur vie meilleure.
Attention ! Il ne s’agit en aucun cas d’une opposition entre la psychologie dite « clinique » et la « positive ». La psychologie clinique renvoie à une formation extrêmement poussée sur l’accompagnement des problématiques rencontrées par l’Homme dans notre société. Elle est même la formation la plus complète et intégrative (si tant est qu’on est voulu s’ouvrir sincèrement à différentes approches et outils complémentaires, que certains continuent malheureusement de vouloir opposer à tout prix en cherchant stérilement à répondre à une question infantile : « qui est le meilleur? »).
L’intérêt pour la recherche des valeurs propres à chacun
Si la psychologie positive connaît de plus en plus de succès actuellement, c’est parce qu’elle tente de répondre à de véritables attentes. L’Homme (surtout occidental) s’est retrouvé piégé dans une société où les maîtres-mots sont ce que j’appelle « les trois P » : « Profit», « performances » et « Perfection ». (Vous savez, c’est d’ailleurs pour ça que tout le monde dit lors de son entretien d’embauche : « Mon défaut ? Arf ! Je suis perfectionniste que voulez-vous ? ». Là clairement, chacun croit répondre aux attentes du futur employeur qui devrait en conclure : « Cool, le principal défaut de cette personne c’est de rechercher la perfection ! Je vais l’embaucher ! ».
Bon, ça, c’était avant ! Parce qu’aujourd’hui, ce type de réponse toute mâchée de présenter ses défauts comme de grandes qualités, est dé-pa-ssé. C’est du réchauffé. Du « tragiquement banal, non-original ». Fini le suspens, le cliffhanger qui entretenait un peu de mystère autant que d’impatience chez l’interlocuteur. Laissez tomber le perfectionnisme, vous serez vu comme les 25 personnes qui sont passées avant vous !
Attendez, j’me suis égarée là !! oups !! (typique chez moi : la pensée en réseau! Trop de branches qui partent dans tous les sens ; je fais un petit élagage et je reviens au sujet!).
Bon, ok, je ne m’étais pas tant éloignée que ça (mais ça m’a clairement donné l’envie de faire un prochain sujet sur la psychologie des entretiens d’embauche. Si ça vous intéresse, n’hésitez pas à me le faire savoir, je souhaite mettre en place une véritable interaction entre nous. Ça ne m’intéresse pas de répondre à des questions que personne ne se pose).
La psychologie positive considère bien sûr les souffrances de l’individu, mais elle choisit de se concentrer essentiellement sur les points forts, les compétences, et les valeurs pour aider à placer son attention sur ce qui est beau, bon (et bio ? Non c’est pas ça!) et surtout « déjà là » !
J’ai constaté qu’en psychothérapie, peu de psychologues (ou de psychiatres), considèrent avec attention un point qui est justement mis en avant par la psychologie positive : « Les valeurs et compétences à développer en chacun ». Chaque type de thérapie correspond à une demande bien précise, mais il est dommage de voir que la plupart du temps, le professionnel laisse son client s’enliser dans la plainte, la victimisation, le souvenir des mauvaises expériences passées et la peur face à ce qui se profile pour son avenir. Il faut traiter ces problématiques, car elles sont les premiers freins à l’épanouissement personnel authentique. Je ne crois pas, sincèrement, que l’on puisse en faire l’économie : si l’on ne comprend pas d’où l’on vient (et donc pourquoi nous avons vécu ainsi jusqu’à présent), il est impossible de placer son curseur sur un point de départ objectif pour se fixer des buts précis mais aussi réalistes!). Aucun d’entre nous (là je parle autant en tant que psychologue que coach) ne possède de baguette magique qui transformerait votre vie en conte de fée d’un jour à l’autre. Ceux qui vous le font croire sont les vrais charlatans, surtout fuyez si vous en rencontrez !
Ce que j’ai noté dans mes expériences professionnelles, c’est à quel point les gens se connaissent mal. Mais ça n’est pas de leur faute. Mais on s’aperçoit vite de l’impact délétère de notre société sur notre développement : nous grandissons avec des impératifs parfois encombrants (« il faut », « tu dois »…) et nous intériorisons sans nous en apercevoir, les attentes des autres (nos parents, nos professeurs, nos amis). Ce n’est que plus tard, dans ce que Freud nommait « l’après-coup », que l’on arrive (mais pas si souvent!), à prendre du recul et à réaliser que les valeurs que nous avons défendues toute notre vie n’étaient pas vraiment les nôtres, et que les études que nous avons menées ne nous correspondaient pas réellement. Et que le métier dans lequel on passe nos journées ne nous a jamais vraiment enthousiasmé… Il peut même arriver de se sentir honteux après avoir maintenu des discours en méprisant l’avis de son voisin, alors que jamais nous n’avions pris le temps de questionner la véracité de ce que nous avions en tête (D’où cela vient-il ? Qui l’a déjà dit autour de moi ? Est-ce-que cette vision m’appartient sincèrement ? Ou suis-je en train d’imiter simplement mon père, ma mère, un ami… ?…).
Au final, la grande question qui torture de plus en plus fréquemment l’individu, quel qu’il soit, c’est : « Qui suis-je au fond de moi ? ».
La psychologie positive met en place des protocoles et questionnements qui aident le sujet à se positionner dans son histoire et à définir pour de bon les valeurs qui créent en lui de la satisfaction, du plaisir, de l’envie d’aller chercher plus loin. SES valeurs, et non plus celles qu’il a prises comme siennes sans jamais se poser vraiment la question de qui il voulait être, de quel type de vie il voulait profiter et à quelles ambitions il voudrait s’attaquer. Bref, la psychologie positive aide chacun à trouver le moteur adapté à la route qu’il veut arpenter. Car ce qui compte au final, c’est bien plus le voyage que la destination !
La volonté de se libérer du « qu’en dira-t-on ? »
Autre point à mon sens très bénéfique de la psychologie positive, c’est d’aider l’Homme à réaliser que l’un de ses plus grands souhait, c’est de devenir libre !
Petit arrêt sur image, car là on pourrait vite se perdre en route. La liberté est un concept que l’on a mis à toutes les sauces, ça parle à tout le monde, et tout le monde crie « youpi, je veux être libre !! Vive la liberté !». Quand je demande à mes clients ce que cela signifie pour eux, il y a généralement un énorme blanc. « C’est vrai ça, qu’est-ce-que ça veut dire pour moi ? Qu’est-ce-que j’en fais de cette idée ? ».
En plus, dès que l’on creuse un peu, on rencontre rapidement toutes les résistances psychiques face à cette pseudo réclamation au bonheur. Oui, ce droit au bonheur est bien là, réel, palpable. Mais bien souvent, il fait surtout très peur. Parce qu’à mon sens, être libre inclus la nécessité de s’assumer, d’ oser communiquer aux autres ses envies, ses besoins, et affronter peut-être l’incompréhension, le rejet, ou simplement le silence (qu’y-a-t-il de pire que cette froide indifférence?). Être libre c’est avoir pris le temps d’être d’abord honnête envers soi-même (et croyez-moi, ce chemin est souvent évité ou bâclé….il y a aussi un très grand nombre de personnes qui adorent déclarer à quel point elles sont honnêtes, en clamant qu’elles ont fait un vrai travail sur soi, alors qu’elles n’ont fait qu’un travail superficiel, et ne se rendent même pas compte qu’elles ont juste troqué un masque social contre un autre. Autrement dit, le serpent se mord toujours la queue, mais il a rajouté des œillères ).
Les personnes qui s’épanouissent pleinement, sont celles qui osent regarder la profondeur de leur reflet dans le miroir. C’est une décision très difficile à mener et à soutenir. Il reste toujours plus facile de dire aux autres comment être meilleurs plutôt que d’appliquer cette même intention à soi-même.
Donc étape 1 inévitable : Etre honnête envers soi-même, se regarder avec le plus d’objectivité possible. Bravo si vous avez entrepris ce travail, surtout ne vous découragez pas, vous avez fait plus de la moitié du chemin ! Votre intention et votre sincérité sont bien là, vous en cueillerez bientôt les fruits !
Étape n°2, nécessaire (et donc aussi inévitable… à moins de décider d’aller promener des chèvres dans le Vercors) : se présenter au monde en tant que VRAI SOI. Plus d’artifice, plus d’hypocrisie, plus d’excuses alambiquées, plus de tentatives de se montrer « autre de ce qu’on est ». C’est la véritable étape du « JE SUIS ». Descartes a fait son temps. Le cogito était sympa mais il faut vivre avec son temps que diable. Out le « je pense donc je suis », démodé le « je doute donc je suis ». Et si plutôt on arrivait dire : « Je me reconnais entièrement tel que je suis, et donc je suis ! » ? Ok, peut-être que la formule n’est pas ultra-marketing, mais en même temps, je fais de la psychologie clinique, positive, humaniste… je ne serai pas en plus publicitaire. Si, si, c’est décidé !
Un facteur est sûr. Ce qui freine le plus les personnes dans leur épanouissement personnel c’est la peur du jugement des autres. La crainte du « qu’en dira-t-on ? ». Surtout que s’affirmer, se réaliser, se montrer enfin heureux, cela demande quelques ajustements dans nos comportements, dans nos perceptions de la vie, du monde, et des relations qui s’y nouent. Et cela oblige à un changement. Perceptible par soi (c’est le but principal), mais aussi par autrui. Celui-là ne manquera pas de s’inquiéter de votre transformation, même si elle vous est bénéfique ! Pour la simple raison que cela va changer ses repères, et peut-être agir sur elle et sur ses perceptions également. Et notre cerveau, dans son intolérable mais sublime complexité, a pris en horreur toute idée de changement, et ce même si ce changement est destiné à vous rendre « plus heureux ».
C’est bizarre n’est-ce-pas ? Mais c’est bien ainsi qu’il fonctionne. Pourquoi croyez-vous qu’il soit si difficile de tenir de saines décisions de changements ? Par exemple, je doute rarement de la sincère intention du fumeur qui dit « je veux arrêter le tabac », même si ça fait 20 ans qu’il essaie et qu’il continue de le dire. Notre cerveau tient à ses habitudes, même les plus incroyables d’atrocité !
Appliquer la psychologie positive consiste donc également à affirmer notre intention de nous révéler sans masque devant le monde. Et rien que ça, ça mérite des applaudissements, car il est certain que la peur du jugement, nous l’avons tous ressentie, à un moment ou à un autre dans nos vies (C’est mieux que si je dis : « Nous le craignons presque tout le temps ? »)
La psychologie positive : ses limites
Confusion entre psychologie positive et pensée positive
De ce qui paraît sur les blogs et les magazines super tendances et prolifiques du développement personnel, je constate souvent des amalgames assez gênants. Je reçois beaucoup de personnes qui me disent avoir lu beaucoup d’ouvrages sur la psychologie positive et qui ont testé la méthode des affirmations positives. Ils sont généralement désolés de constater que « ça n’a pas marché ». Ils voulaient y croire, on leur avait promis qu’ils en ressentiraient très vite les bénéfices. La psychologie positive n’est pas reliée à la pensée positive, appelée aussi « méthode Coué », qui consiste à répéter telle une prière, des affirmations positives sur soi-même, censées transformer le mental de celui qui les récite. « Aujourd’hui est le 1er jour du reste de ma vie » ou « Je vais réussir » ne sont par exemple que deux messages positifs parmi tant d’autres qui, répétés régulièrement, doivent permettre de mieux se sentir dans sa peau. Cependant,ce genre de messages a un effet inverse sur les gens qui ont une mauvaise image d’eux-mêmes. Les messages positifs ne fonctionneraient en effet que si la personne qui les prononce croit réellement que ça va marcher. D’après l’étude de Wood, c’est paradoxalement chez les gens qui en auraient le plus besoin que la pensée positive aurait un effet négatif. Ainsi, « les gens qui ont une faible image d’eux-mêmes et répètent ce genre de messages pensent au fond d’eux que ce n’est pas vrai. Ces sentiments prédominent sur les messages positifs ».
Je suis navrée de devoir le dire, car les intentions de M. Coué étaient certainement bonnes, mais lorsque cette méthode est donnée à des personnes qui ont très peu foi en leurs propres qualités et capacités, elle donne des résultats contraire à ce qui est recherché au départ. Un client avec une auto-dérision remarquable, me dit un jour : « J’ai répété tous les matins, pendant 20 minutes, devant le miroir de ma salle de bain : je suis beau, je suis beau, je suis beau…Et au final….je vois bien que je suis toujours moche ! ». La résolution des souffrances de l’ego ne peut être le résultat d’actes quasi-magiques, comme tendraient à le laisser croire certains gourous de l’hypnose.
La psychologie positive tient compte du réel, elle ne se réfugie pas dans une pensée magique capable d’impacter le fond de notre être avec un effort minimum. Et puis bon, c’est pas pour dire, mais ça date quand-même de l’entre-deux guerres cette histoire, alors les magazines qui présentent ça comme « une révolution nouvelle »…bon…je dis ça, je dis rien.
Les limites de la portée de la psychologie positive
La psychologie positive est très récente comme nous l’avons vu au début de cet article. Elle commence à être enseignée dans les universités, ce qui témoigne de la reconnaissance de ses bénéfices par l’État. Néanmoins, la psychologie positive correspond à une sorte de module complémentaire aux enseignements de la psychologie clinique (voire « développementale », « sociale », et même « du travail »). Elle ne devrait pas être étudiée seule comme c’est pourtant de plus en plus le cas grâce au web et à sa pléthore de formations « certifiantes » (ce qui, aux yeux de l’Etat, ne veut rien dire ! C’est-à-dire que chacun y enseigne ce qu’il veut, comme il le sent. Et dans certains cas : sans même être un psychologue ou psychothérapeute !).
Il y a donc une grande vigilance à maintenir face à ceux qui se réclament de ce courant, ou ceux qui défendent que cette forme de psychologie est la seule viable et efficace pour tous ! Là, on sort de la réalité ! N’oubliez pas que ce qui est « à la mode » est une mine d’or pour ceux qui l’ont repéré et qui se fichent pas mal de l’évolution et du bonheur réel de leur prochain.
Je conseille à toute personne qui veut se lancer dans un accompagnement (que ce soit sur du coaching ou sur une thérapie) d’oser questionner le dit professionnel par rapport à sa formation et à sa façon de voir et d’expliquer son travail. C’est sûrement la façon la plus rapide de jauger les réelles motivations de votre interlocuteur. N’oubliez pas que c’est vous qui le choisissez (ou pas!) et que c’est lui qui se place à votre service. N’ayez pas peur d’être curieux et un minimum exigeant, l’enjeu est grand, il s’agit quand-même de VOTRE BONHEUR !
Conclusion : Que penser de cette discipline singulière de la psychologie ?
La psychologie positive présente l’avantage non négligeable (et selon moi : ultra nécessaire), d’avoir permis au terme de « psychologie » de s’intégrer dans les échanges publics. Elle n’est plus vue comme cette chose bizarre et mystérieuse dont autant d’hommes (bizarres et mystérieux eux aussi!) aiment à débattre dans de grands colloques aux titres pompeux. Elle a permis de faire enfin passer la véritable intention de la démarche du psychologue (quelle que soit son approche) : rendre la vie de son client plus belle, plus positive, plus agréable, plus motivante ! (Et ça, entre nous, je pense que c’est un sujet urgent à aborder dans les universités, parce que le terme « clinique » fait peur et laisse penser qu’il faut être « malade » ou pire, « cinglé », pour rencontrer un psychologue. Il serait vraiment temps que l’on communique plus clairement avec le public sur ce que nous faisons, pourquoi, et même comment. Cela aiderait à dédramatiser l’anxiété du premier contact, avec cette peur qui reste chez certaines personnes : «Pourvu qu’on ne sache pas que je parle à un psy ! ».
PS : En fait, tout le monde souhaite ce qu’apporte la psychothérapie, mais sans jamais le nommer en ce terme. Un de mes clients a mis 6 mois avant d’accepter de dire qu’il faisait une thérapie. Le mot lui donnait de l’urticaire. Aujourd’hui, il a vraiment compris mon travail, notre collaboration, notre confiance mutuellement indispensable pour avancer dans le sens positif de sa vie. Du coup, il en parle même spontanément à des inconnus ! Comme quoi, à cœur vaillant, rien d’impossible !
Peu importe le nom que l’on préfère donner aux choses pour mieux les accepter. Prendre soin de son être est la plus belle des ambitions. Elle est la clé d’une ouverture à soi et au monde, pour une meilleure compréhension de tout ce que nous vivons, sur les bonheurs et les malheurs que nous rencontrons sur nos chemins.
Et définitivement : NON la psychothérapie n’est pas « pour les fous ». Et OUI, le coaching n’est autre qu’une thérapie « boostée » (quand les professionnels sont bien formés). Nous avons tous à apprendre de nous-mêmes. Apprendre ne s’arrête jamais, c’est ce qui fait toute la richesse de notre existence.